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Financement alternatif : le boom

Gestion d'entreprise timer 3 min.
Chloé Le Cornic
Fintech

À une époque où les banques ont de plus en plus de mal à accorder des prêts, entreprises et particuliers se tournent vers les financements alternatifs pour répondre à leurs besoins en trésorerie. Oublié les démarches et les rendez-vous bancaires sans fin. Désormais, les firmes préfèrent soumettre leurs projets aux internautes et aux sociétés du secteur privé pour recueillir les fonds nécessaires à leur mise en œuvre. D'ailleurs, les chiffres témoignent de cet engouement grandissant. Focus sur le boom du financement alternatif.

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Financement alternatif : la France, le pays européen continental en tête

En seulement deux ans (2013-2015), le financement alternatif a bondi de 318 % sur le territoire français. Le prêt des particuliers représente 42 % de ce dernier. L'investissement en capital, aussi connu sous le nom de crowdequity, a connu la croissance la plus importante avec une progression de 298 % soit 75 millions d'euros.

À son tour, le crowdlending a augmenté jusqu'à franchir la barre des 28 millions d'euros. Les dons réalisés via des plates-formes telles que KissKissBankBank ou Ulule sont également en hausse : + 35 % (48 millions d'euros).

Le marché du financement alternatif français représente, à lui seul, 319 millions d'euros, plaçant le territoire national en première position dans le classement des pays européens continentaux les plus friands de financement participatif. La France est suivie par l'Allemagne, avec un marché de 249 millions d'euros. Les Pays-Bas décrochent la troisième place du podium avec 111 millions d'euros. 

5,431 milliards voilà à combien est estimé le financement alternatif en Europe. Entre 2014 et 2015, ce dernier a connu une hausse de 92 %. Le Royaume-Uni, véritable adepte de ce modèle contemporain, représente, à lui seul, 4,348 milliards d'euros.

Vous l'aurez compris, le pays de Shakespeare est, à l'heure actuelle, le territoire dominant en matière de financement alternatif. « Pourquoi ? ». D'après les experts, les Anglo-saxons auraient moins peur de prendre des risques que les habitants de l'Europe continentale.

Le boom du financement alternatif

Financement alternatif : kézako ?

Comme son nom l'indique, le financement alternatif consiste à trouver de l'argent par d'autres biais que par celui des banques.

Cette méthode de l'ère moderne se décline sous diverses formes.

Leur point commun : l'internet, sans lequel beaucoup n'auraient pas pu voir le jour. Alors, quelles sont-elles ?

  1. Le crowdfunding (encore appelé financement participatif) : le mode de financement alternatif le plus connu est, sans nul doute, celui du crowdfunding. Celui-ci consiste à publier son projet sur la toile et à récolter des fonds auprès des internautes.
  2. Le marché obligataire du high yield : cet emprunt prend la forme d'obligations. Celles-ci sont émises par des entreprises en retournement ou disposant d'une surface financière fragile.
  3. Les placements privés : ce mode de financement alternatif consiste à lever des fonds sous forme de titres. Pratique, il permet de s'adresser à des investisseurs ciblés, sans avoir besoin de passer par l'offre au public.
  4. L'offre au public : il s'agit ici de placer des titres auprès d'intermédiaires financiers.
  5. Les émissions mutualisées : le principe ? Des entreprises se regroupent pour émettre ensemble des obligations de faibles montants auxquelles des organismes souscrivent.
  6. La titrisation de prêts aux PME : les prêts sont transformés en titres puis rachetés par d'autres entreprises. Le but : réinjecter l'argent de ces « ventes » dans les firmes.

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