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Comment créer un cadre de travail confortable et performant pour les employés ?

Gestion d'entreprise timer 10 min.
Chloé Le Cornic

Améliorer ses performances et revoir périodiquement ses objectifs à la hausse. Telles sont les deux principales missions d'une entreprise. Le but d'un dirigeant : faire prospérer sa société. À cette fin, il s'avère nécessaire de s'assurer que le travail des collaborateurs est correctement réalisé et que ces derniers ont, également, pour objectif de faire progresser la société au sein de laquelle ils évoluent. Le bien-être de ses employés impacte favorablement leur motivation. Ce dernier élément influence grandement les résultats des collaborateurs. Pour atteindre ses objectifs, qu'ils soient à court, moyen ou long terme, il est, aujourd'hui, indispensable de créer un contexte de travail confortable et bienveillant. Les performances de la société dépendent, en totalité, de la satisfaction professionnelle de ses employés. Comment créer un cadre de travail confortable et permanent ? La réponse dans ce nouvel article.

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Le bien-être au travail, une nécessité

L'épanouissement et le bien-être professionnels n'ont jamais été aussi promus qu'à l'heure actuelle. Une variété de grandes entreprises ont, il y a déjà plusieurs années de cela, pris l'initiative de conjuguer satisfaction salariale et poursuite d'objectifs. Comment ? En prenant en compte les besoins des salariés (crèche, salle de sport, cafétéria, lieu de détente, augmentation salariale, évolution de carrière, formation, etc.).

Une non-considération du bien-être de ses salariés peut conduire au phénomène de souffrance au travail. La souffrance au travail a, indéniablement, des impacts conséquents sur l'ambiance générale, sur les performances des collaborateurs et, de manière plus large, sur les résultats de la société. C'est pourquoi il est indispensable de considérer les nouvelles exigences des salariés.

Comment créer un cadre de travail confortable et performant pour les employés ?

 

Les dégâts de la souffrance au travail

La souffrance au travail impacte le salarié, sa famille, ses collaborateurs et l'entreprise. Pour minimiser les risques de cette maladie professionnelle, il s'avère nécessaire d'identifier les principaux facteurs.

1 – La mauvaise organisation

Selon Pros-Consulte, entreprise spécialisée dans la prise en charge du stress au travail et la gestion des risques psychosociaux, la mauvaise organisation au travail arriverait en première position des facteurs de souffrance au travail. En cause : la reprise du travail comme source d'anxiété, l'isolement, l'absence de conseils en matière de management.

2 – Les conflits hiérarchiques

Les querelles et les litiges entre salariés et supérieurs seraient, d'après Pros-Consulte, un des principaux facteurs de souffrance. Les tensions entre collègues seraient en augmentation, et engendreraient, également, un épuisement moral professionnel.

3 – L’atmosphère de travail

L'ambiance sur le lieu de travail a une grande importance. Nombreux sont les salariés à souffrir d'une atmosphère pesante et d'un climat pénible. Le manque de respect entre collègues est souligné par Pros-Consulte.

4 – Les facteurs en hausse

Finalement, et aussi inquiétant que cela se révèle être, l'épuisement professionnel, les soucis de santé, le manque de reconnaissance ainsi que la réduction de temps laissé à la vie privée seraient des facteurs de souffrance en hausse.

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Côté dégâts, la souffrance au travail entraîne une baisse de la motivation. Elle est également source d’absentéisme. Dans les cas les plus extrêmes, mais de plus en plus fréquents, la souffrance au travail peut mener les parties à régler leur litige devant un tribunal. Perte de temps, de chiffre d'affaires, de collaborateurs compétents... Les impacts sont variés.  

Les nouvelles exigences des salariés

L'augmentation de salaire n'est pas la principale exigence des salariés d'aujourd'hui. En effet, ces derniers, comme le témoigne l'étude réalisée par Pros-Consulte, sont davantage en quête de la valorisation de leur travail et de leur activité professionnelle. Démontrer de la reconnaissance à ses collaborateurs, remercier et récompenser leurs efforts font partie des éléments de motivation dont les salariés d'une entreprise ont actuellement besoin.  

La formation professionnelle est, également, de plus en plus demandée par les salariés. Ces derniers souhaitent acquérir de nouvelles compétences, rester compétitifs, évoluer professionnellement et grimper les échelons. Accorder des temps de formation à ses collaborateurs permet de consolider leur savoir-faire et d'accroître leur motivation ainsi que leur sentiment d'appartenance à la firme.

Les aménagements d'horaires. Comme indiqué précédemment, la vie professionnelle prend de plus en plus de place et laisse moins de temps pour la sphère privée et les activités hors-travail. Ainsi, la dernière principale exigence des salariés concerne les aménagements d'horaires. Ils peuvent, en principe, venir et partir lorsqu'ils le souhaitent. Seule condition : que le travail, le projet soit réalisé dans les temps. Les entreprises ayant adopté cette méthode ont observé une hausse de la motivation des collaborateurs et de meilleurs résultats.

Le télétravail, qui consiste à autoriser les salariés à travailler chez eux de temps à autre, est une alternative à l'aménagement d'horaires.

L'impact sur la qualité du travail des salariés

L'impact sur la qualité du travail des salariés

Un cadre confortable au travail est très bénéfique, tant pour le travail du collaborateur, que pour sa vie privée que pour les performances et la productivité de l'entreprise. À ces fins, il est nécessaire de combiner une bonne ambiance et des facteurs de motivation pour lutter contre l’absentéisme et pour accroître le chiffre d'affaires de l'entreprise.

Une bonne ambiance au sein des équipes pour une meilleure communication

La principale question des dirigeants : comment créer une bonne ambiance sur les lieux de travail de leurs collaborateurs ? À cette fin, il s'avère nécessaire d'adopter des pratiques managériales qui consistent, non à mettre une pression sur le salarié, mais bien à l'encourager. L'encourager dans quoi ? Dans son travail, certes, mais aussi dans ses relations avec ses collègues. Pour ce faire, il est possible de combiner aux objectifs chiffrés des objectifs comportementaux. Ces derniers consistent à amener les collaborateurs à être courtois entre eux, à se faire apprécier des uns et des autres, à respecter les personnes qui les entourent. Le but : donner envie à ses employés de venir travailler le matin. Il est aussi envisageable d'instaurer des principes et des nouvelles règles : aucun mail si la personne à laquelle le courriel est destiné se situe à moins de 15 mètres de l'expéditeur, privilégier l'open space et, ainsi, les échanges, organiser un repas entre collègues au moins une fois par semaine, prendre 30 mn tous les matins pour prendre un café / croissant ensemble, etc.

Aussi, en tant que dirigeant, pensez à laisser la porte de votre bureau ouverte. Cela témoignera de votre disponibilité et de votre sens de l'écoute.

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La motivation pour une plus grande performance

La motivation est source de performance et d'implication. Des raisons suffisantes de la favoriser au sein de son entreprise.

Une grande partie des entreprises s'organise de façon à répondre aux besoins des clients coûte que coûte, et cela, bien souvent, au détriment du bien-être des salariés. Si le management taylorien a été, bien souvent, pointé du doigt pour ces impacts néfastes, certaines entreprises éprouvent bien des difficultés à changer de fonctionnement interne.

Générer la motivation pour une plus grande performance au travail

Ainsi, comment motiver ses équipes ? La première étape consiste à remettre l'humain au cœur de l'organisation. Celui-ci doit trouver un bon équilibre en vie professionnelle et vie privée.

La hiérarchie doit être revue en leadership. Il n'est plus question de supérieurs qui tapent sur les doigts des collaborateurs lorsque les choses ne prennent pas la tournure souhaitée, mais de montrer l'exemple et, ainsi, encourager les collaborateurs à prendre le même chemin.

Les aspects relationnels, sociaux et de collaboration sont, également, d'importantes sources de motivation.

Il est nécessaire de comprendre ses salariés et leur travail sur le terrain pour être en mesure de les aider et pour booster la motivation. Pourquoi ne pas envoyer des agents sur le terrain pour prendre connaissance des difficultés et pour trouver des solutions visant à améliorer leurs conditions de travail ? Le personnel se sent, ainsi, davantage considéré et aura tendance à vouloir rendre la pareille à l'entreprise.

La réduction des arrêts maladie

Selon une enquête réalisée par Le Figaro, le nombre d'arrêts maladie aurait augmenté de 8% en janvier 2018. Ce chiffre témoignerait d'une nouvelle utilisation de l'arrêt. En effet, les employés seraient de plus en plus nombreux à s'en servir pour prendre du repos, un emploi similaire à des congés conventionnels. À leur tour, les maladies psychiques connaîtraient une hausse. En d'autres termes, l'arrêt est, à l'heure actuelle, un moyen pour les salariés de lutter contre le stress de leur vie professionnelle. Cela témoigne d'un décalage entre les préoccupations des employeurs, leurs priorités et celles de leurs employés.

La solution d'après Gaëtan Dallemagne, psychologue du travail, interrogé par Le Figaro : une reconnaissance du travail et des efforts fournis par les salariés.

Les best-practices

Améliorer le cadre de travail de ses collaborateurs est une réelle priorité pour assurer la pérennité de son entreprise, pour donner envie à ses employés de rester et pour développer sa société sur la durée. Alors, comment faire ? Il existe une liste de best-pratices à mettre en place pour atteindre ses objectifs tout en optimisant le bien-être de ses collaborateurs.

Un management bienveillant

Face à une souffrance au travail de plus en plus importante et des nouveaux problèmes naissant avec l'évolution de la société et la conjoncture, une nouvelle profession a fait son apparition : les bienveilleurs. Il est là question de professionnels empathiques et sensibles à la souffrance de celles et ceux qui les entourent. Ils sont, ainsi, recrutés pour détecter le mal-être des employés d'une firme. Riches de conseils et d'adresses, ils seront en mesure d'orienter le salarié vers le professionnel de santé adéquat ou vers un département de l'entreprise en mesure de régler les problèmes auxquels il se retrouve confronté.

Un poste de travail confortable et plaisant

Si l'aspect émotionnel est particulièrement important, l'aspect « matériel » l'est tout autant. Il est nécessaire de combiner le confort de ses salariés aux exigences managériales. Les bureaux doivent, ainsi, être aménagés en fonction. Certaines entreprises font, d'ailleurs, appel à des space-planers. Leur mission : définir et aménager des espaces détentes à destination des salariés, choisir les couleurs et les matériaux adéquats de manière à influer positivement sur le moral des employés, disposer le mobilier de façon à optimiser l'espace et à maximiser le contentement des collaborateurs, etc.

Des espaces de détente et de convivialité

Salle de sport, de massage, de repos, de sieste... Cours de yoga ou de méditation proposés dans l'enceinte de l'entreprise... Ce sont là des éléments, des plus-values, qui jouent favorablement sur le moral de l'employé. Aussi, proposer de tels espaces / services au sein de la société produit un effet positif sur la présence du collaborateur dans l'entreprise : celui-ci est moins pressé de partir le soir ou à l'heure du déjeuner, car les services, les activités dont il a besoin / auquel il s'adonne se trouvent sur place. Les missions attribuées aux salariés ont bien moins de chances d'être bâclées. L'entreprise peut se rapprocher de ses collaborateurs pour prendre connaissance de leurs besoins personnels et ainsi réduire leur stress au travail. Il peut s'agir d'une crèche, d'une garderie, d'un petsitter, d'un lavomatique...

L'option télétravail

Nous l'avons évoqué précédemment : le télétravail est de plus en plus demandé par les salariés. Le principe : l'employé travaille de chez lui, une, deux ou trois jours / après-midis par semaine. Si cette alternative au travail dans l'enceinte de l'entreprise présente des avantages pour le salarié, elle en présente aussi pour l'employeur.

Côté salarié, le télétravail accorderait une plus grande autonomie. D'après La Tribune, 87% des collaborateurs seraient même plus efficaces. Le télétravail est source d'un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. La fatigue serait moindre, l'épanouissement plus important et la santé meilleure.

Côté employeur, celui-ci se retrouve avec des employés plus efficaces, plus responsabilisés et plus autonomes. L'image de l'employeur s'en retrouve améliorée. L’absentéisme moins élevés favorise l'accroissement des performances de la firme.

Ce qu'il faut retenir :

  • Le bien-être au travail est source de performances. Il est nécessaire, aujourd'hui, de remettre l'humain au cœur du fonctionnement de la firme pour améliorer le confort de ses collaborateurs et assurer le développement de l'entreprise.
  • Identifier les sources de souffrance au travail demeure essentiel pour y mettre un terme et optimiser le contentement de ses salariés.
  • Prendre en compte les nouvelles exigences de ses salariés demeure le meilleur des moyens pour accroître leur motivation et leur implication.
  • Adopter des best-pratices minimise le mal-être de ses collaborateurs et optimise leur confort.

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